Outremer (suite)

Comme elle l'avait laissé entendre après sa séance d'initiation, Outremer, loin d'être effrayée ou dégoûtée, se sent prête pour entamer un voyage bdsm. On accorde nos plannings et ce lundi après midi nous convient à l'un et à l'autre. J'avoue qu'Outremer, avec son air décidé et prêt à aller au bout de son désir, sans chichis mais pas sans limites, excite mon imagination et titille mon coté bricoleur. J'avais quelques idées en tête que je n'avais pas encore pu mettre en action, soit par manque de complice intéressée, soit par manque de matériel. Depuis j'ai réuni du matériel à tout hasard, et voila qu'une complice se prête à ces expérimentations.

Rendez-vous était pris pour 14H30. 14H45 toujours personne, je passe un coup de fil, elle est à cinq minutes, tout va bien. Je vois sa voiture se garer, j'ouvre la porte et elle entre. Après la pause toilette urgente (lol), elle se présente devant moi et m'explique qu'un rendez vous qui a duré un peu plus que prévu et des encombrements sur la route explique ce retard. Je balance entre le plaisir de la voir enfin devant moi et mon désir de punir ce retard. C'est d'ailleurs en ces termes que je lui présente la chose, elle tient à indiquer que ce retard n'est pas de sa faute, sur ce quoi je n'ai aucun doute. Mais je préfère marquer le coup tout de suite pour éviter les retards ultérieurs. Je la place devant moi, les mains derrière le dos, dégage sa figure de ses cheveux et lui applique une gifle. Elle se récrie et me dit "j'aime pas trop", je la remet en position pour la deuxième qui part aussitôt. Elle conclue : "je ne serais plus en retard". Cet aller-retour était gentil et doux ... pas de brutalités, j'étais trop heureux de sa présence, mais même tendre, une paire de gifle brasse dans la tête ... souvent des mauvais souvenirs ... L'avantage des punitions qui s'appliquent sur le fait, c'est que l'on en parle plus après. Elle se met nue et à ma disposition.

Continuïté de la précédente séance et petit intermède de début, elle tient à me faire vérifier que ses yeux son bien verts ... et non pas bleu ...(lol) elle y tient beaucoup ! Je confirme, ils sont bien verts.

Depuis la dernière séance, j'avais commencé un carcan. Dans deux têtes de lit trouvées à la déchetterie, j'avais percé et limé une ouverture pour la tête et deux encoches pour les mains. J'ai même posé de la mousse pour ne pas abîmer son cou. Mais ce n'est qu'une maquette, il reste à le fignoler et à le peindre. Je le pose sur elle, les dimensions sont parfaite pour les poignets, mais un peu large pour le cou. Comme je dois changer les mousses, j'en profiterais pour rétrécir cette ouverture. Elle m'avait dit qu'elle amènerait ses jouets dont un fouet. Je farfouille dans son sac à malices, en fait de fouet, c'est un martinet de bas étage (lol) pas de quoi faire crier une mouche. Je me rabats sur mon martinet en cuir rouge celui qui cingle bien. J'avais prévu une flagellation des chevilles aux épaules sur toute la surface de son corps. Je commence méthodiquement à faire claquer mon martinet sur elle. De belles marques rouges apparaissent. A chaque fois que j'arrive aux épaules je la fait tourner d'un quart de tour pour mettre à ma portée une partie vierge de zébrures de son corps. Ses réactions et gémissements varient selon l'intensité de mes coups. Mais elle tient le choc, elle m'avait indiqué par mail, qu'elle pensait qu'elle pourrait supporter plus d'intensité, elle l'a prouvé ! Le rouge passe au violet, aucune partie de son corps n'a échappé au châtiment, je pose mon martinet. Avant de retirer le carcan, je lui fait prendre des poses de prosternation, la carcan au cou.

Dans son sac à malice, un beau gode, bien gros, bien souple attire mon attention. Débarassé du carcan, je la remet en pose de prosternation, les bras bien allongés loin devant. Ses fesses bien hautes et ouvertes, un petite noix de gel pour lubrifier son oeil de lune, je commence lentement à faire pénétrer de cet engin assez impressionnant. Elle ne dit rien et serre un peu les dents. Je pense qu'elle a confiance en moi. Je fais avancer de plus en plus l'objet, lui fait faire des va-et vient et des rotations, le plaisir commence à monter en elle, les petits cris du début se transforment en gémissements. Elle m'avoue ne l'avoir jamais essayé par là, elle s'était toujours limité à un pénétration vaginale.
Ce gode est muni d'une ventouse, je le fixe au sol et demande à Outremer de s'asseoir dessus pour une petite séance en solo qui me permet de filmer la scène. Je pense qu'elle regrette de ne pas avoir eu l'idée de s'en servir ainsi avant (lol).

Il est l'heure de lui mettre le collier et la laisse. Toujours à la décheterrie, j'ai trouvé cette cage grillagé. Au doigt mouillé, il m'a semblé qu'elle devait pouvoir entrer dedans en se serrant un peu sur les bords. Effectivement, je ne me suis pas trompé. Comme je tiens à faire une vidéo de cette première pour moi, on fait une petite répétition pour vérifier que tout va bien et ensuite je filme la scène définitive. Je sors la laisse par une ouverture du grillage, tire dessus pour coller son visage le long de la porte, elle ouvre la bouche, je m'enfourne.

En préparant le matériel pour cette séance, je retrouve mon crochet nasale. C'est tentant, je me laisse tenter. A l'arrache je trouve une cheville à plaquoplatre et un crochet, je fixe tout cela au plafond et teste, ça devrait tenir.

Je place Outre- mer à l'aplomb du crochet, passe la corde dans la poulie et lui enfile le crochet dans les narines. Il me reste qu'a tendre la corde et la fixer à poi- gnée.
Pour tout vous dire, je ne sais même plus si elle a reçu un coup de cravache ou une claque sur les fesses pendant cette séquence (lol). Il faudra que je lui demande.

Je l'avais interrogé sur les humiliations, elle n'avait pas d'avis sur la question ne sachant à quoi cela pouvait correspondre. Cela n'est pas non plus ma tasse de thé, mais j'avais trouvé un jour une lunette de cuvette de toilette, pourquoi ne pas l'essayer ! En plus mon excitation montait un peu après les prémices de la cages. Outremer se met à genoux (j'avais placé un coussin pour son confort), la lunette de toilette autour du coup, la plateau plaqué sur l'arrière de la tête nuque, j'ouvre mon pantalon et ele avale mon sexe. Cet intermède fort agréable prend fin car il faut passer au shibari. Les ébats seront pour terminer l'après midi.

Je sors et déroule ma corde blanche de quinze mètres. Elle se place devant moi et patiente durant l'opération. Tiens, je sais toujours faire les noeuds, cela faisait longtemps que je n'avais pas fait de shibari.

J'ai choisi un joli motif, un corset qui prend bien la poitrine et qui lie les poignets derrière le dos. Pendant que je procède au passage des cordes et à la confection des noeuds, nous discutons un peu, je ne voudrais pas qu'elle s'endorme (lol). Elle aime bien le glissement des cordes sur sa peau. La partie corset se termine, elle place les poignets derrière le dos pour que je puisse lui attacher les poignets.

A ma grande surprise, je me souviens de toute les séquences. J'ai juste oublié un noeud vers la fin, effet de ma précipitation et d'un manque de concentration. Elle va se regarder dans la glace, elle apprécie le résultat. Pour la première fois vous voyez un bout d'elle (avec son autorisation), je tenais à montrer ce shibari !

Je la bascule en avant sur le bureau pour la prendre ainsi ligotée dans les cordes, las, j'avais oublié qu'avec ce shibari, les deux cordes qui passent entre les cuisses interdisent toutes pénétrations anales ou vaginales gr gr gr. Je dénoue les cordes et la rebascule sur le bureau mais cette fois sur le dos, pour terminer en feux d'artifice. Beau moment de plaisir partagé, variation du rythme et du tempo, ses cris sont à l'unisson. Je me retire avant l'explosion, elle se met à genoux pour une dernière fellation que j'interromps également pour éjaculer sur le carrelage. Bonne ménagère, elle se penche et nettoie le sol avec sa langue.

Ce fut une séance bien pleine ... pleine d'innovation et d'accessoires nouveaux. Les expériences étaient nouvelles aussi bien pour moi que pour elle. On fera le point dans la semaine sur ses ressentis (et aussi les miens). Cela permettra de construite la suite du voyage en fonction, de ses gouts et des miens ! Elle a le temps d'exprimer une frustration .. Elle aurait adoré être prise sur le bureau pendant la séquence shibari où elle était pieds et poings liés. Je la rassure, c'est aussi une de mes frustrations ... je m'y prendrais autrement la prochaine fois !

Comments

[arabesque]

Ohé Capitaine, vous avez repris la mer ? belle mousaillonne à bord ! bonne mer et bon vent ... Cà faisait longtemps !

[ariane]

Hoho Monsieur Richard, quel joli shibari que voila.Et quelle belle complice à la peau de soie ! Merciii de nous faire partager cette séance complète aux ingrédients épicés..Vite, je retourne dans le grenier de mon Maître,car tout ceci m'as fortement émoustillé !!!!

[sucrée]

Quelle joie de vous relire Monsieur Richard :)